Jean-François Copé

1 750,00 TTC

Peinture numérique sur toile de « Jean-François Copé » à la manière de l’éloge de l’approximation de l’exposition. Ce style graphique et stylistique est emprunt au concept élaboré dans l’Éloge de l’approximation » : une peinture à reconstruire à l’aide de la structure à laquelle sont subordonnées les perceptions qui met en évidence les troubles de la perception liés à la manière dont le souvenir a été enregistré dans le cerveau de chaque individu. En savoir plus sur l’éloge de l’approximation.

Format 100 x 100 cm

  • TVA non applicable • Article 293 B du CGI.
  • Chaque œuvre est unique. Celle-ci est signée et accompagnée d’un certificat d’authenticité. Voir conditions générales de vente

Cette œuvre est une peinture numérique imprimée sur toile au format 100 cm x 100 cm en un seul exemplaire. L’impression est sur une toile de coton blanche de 390g/m², écrue au dos, trame fine et régulière, avec des encres résistantes à l’eau et aux UV assurant ainsi une grande longévité du produit. Le châssis est en bois et possède des clefs de tension. Il est fabriqué de façon artisanale. Un dispositif comprenant entre autres un câble en acier (résistance 40 kg) en permet l’accrochage sur une surface verticale. Les signatures au recto et au verso de l’œuvre et du certificat d’authenticité l’accompagnant obligatoirement en font foi. Il est convenu dans tous les cas de figure que l’artiste demeure entièrement et inconditionnellement le titulaire de tous ses droits d’auteur.

Description

Jean-François Copé

Jean-François Copé – Éloge de l’approximation : une peinture à reconstruire à l’aide de la structure à laquelle sont subordonnées les perceptions.

Monsieur Rougeaud – professeur de couleur à l’école des Beaux-Arts

École des Beaux-Arts

Je voudrais profiter de la présentation du portrait de Jean-François Copé pour vous parler à nouveau de couleur. En effet, j’ai envie de vous parler de la couleur, celle que l’on voit dans les aquarelles, dans les lavis ou encore l’utilisation d’autres médiums tels que la peinture acrylique ou la peinture à l’huile. Cette pâte étalée sur toutes sortes de supports disposés dans toutes sortes d’endroits et dans des ambiances artificielles ou naturelles. En outre, j’entends par naturelle, la lumière bleutée du matin pour devenir lumière orangée au soir venu où finalement, il est facile de constater que les moments de lumière blanche sont assez rares. Il faut ajouter à toutes ces combinaisons la couleur étalée sur des formes aussi diverses et vues par des personnes si différentes. En effet, nous sommes tous si différents, est-il encore possible de parler de la couleur ?

Les autres médiums

Il existe bien sûr plein d’autres techniques comme le pastel gras, le pastel sec, les craies, les crayons de couleur, la gouache : Ah la gouache, cette espèce de matière impossible à utiliser et principalement réservée aux collégiens. Évidemment, aujourd’hui, il est impossible de passer outre les couleurs obtenues par le matériel informatique : du vinyle découpé aux encres défiant le temps et les intempéries.

Une couleur qui n’est pas elle-même

J’ai toujours pensé que la grande difficulté de l’utilisation de la couleur, c’est l’étalement d’une pâte humide dont la couleur est si différente du résultat final, autrement dit, lorsque celle-ci est sèche.

Pour prendre conscience de ce phénomène, mes camarades et moi-même, étudiants à l’école des beaux-arts, nous avions eu droit à un exercice particulier. Celui-ci était organisé par notre professeur de couleur : « Monsieur Rougeaud ». Tout de même, quel nom prédestiné pour un professeur qui officie à l’École des Beaux-Arts. 

Monsieur Rougeaud, donc, avait les allures du professeur Tournesol en un peu plus corpulent. Cependant, il y avait chez lui un trait de malice renforcé par la brillance de ses yeux que l’on pouvait percevoir derrière ses lunettes rondes. 

Entouré de sa famille

Je parle de lui au passé, car je n’ai aucune nouvelles depuis plus de 37 ans. J’ai fait quelques recherches sur Internet sans aucun résultat. Je suis sûr qu’il coule des jours heureux dans l’une des campagnes de France, entouré de sa famille.

Dans la classe, ce jour-là, pendant que chacun de nous était affairé, nous avons vu le professeur Rougeaud s’installer à une table d’étudiant et sortir d’un vieux carton à dessin vert intense recouvert uniformément de taches noires, une feuille de papier au format raisin, puis d’une vieille boîte un peu rafistolée, il sortit un grand nombre de tubes de couleurs. Il a commencé à barbouiller. Tous les étudiants se jetaient des regards avec un espoir caché, celui de voir et peut-être même de comprendre la naissance d’une œuvre d’art. Chaque geste était épié.

Des tâches

Le professeur étalait toutes sortes de couleurs acrylique avec un large pinceau. Il ne représentait pas vraiment de motifs, mais simplement des tâches qui se chevauchaient, créant ainsi de larges dégradés.

L’enseignant avait l’air très concentré, il resta, un long moment, debout devant son travail. Il leva la tête lorsque la peinture fut sèche.

Tout le monde était en catalepsie dans l’attente d’une réaction. Je me souviendrai toujours de Valérie, bouche bée, qui a laissé tomber la moitié de sa gaufrette, au parfum fraise si mes souvenirs sont bons, sur un travail encore humide.

Le professeur Rougeaud, tout en exécutant un 180° a prononcé la phrase suivante, qui restera toujours gravée dans mon esprit : « quelqu’un a une paire de ciseaux ? ».

Une armée de ciseaux

Tous un peu fayots, le professeur Rougeaud s’est aussitôt retrouvé encerclé d’une armée de ciseaux aux allures diverses. Fabienne, mon amie, ma camarade de classe, a encore gagné.

Monsieur Rougeaud, l’air très inspiré, se mit à découper la feuille en plein de petits morceaux afin de créer toute une série de doublons. Un morceau pour l’élève et l’autre pour la correction avec le nom de l’étudiant au verso.

Vous l’aurez compris, nous avions quelques jours pour retrouver la couleur exacte. Si l’exercice paraît simple, il aura fallu plusieurs soirées pour résoudre ce problème. Comment deviner la couleur d’une peinture lorsque celle-ci est humide ? De surcroît, l’épaisseur de la couche appliquée et additionnée au grain du papier ne jouait pas en notre faveur. En ce qui me concerne, l’échantillon était d’un gris bleuté improbable.

La mine un peu sévère

La fois suivante, Monsieur Rougeaud, un peu fier de lui, regardait les élèves rentrer dans la classe. Il observait, presque un à un, les étudiants qui composaient cette file indienne. Chacun avait la mine un peu sévère.

Même si nous étions en première année, nous étions un peu furieux d’avoir tous, plus ou moins, échoué à l’exercice. La couleur, nous croyions la connaître. En effet, la plupart d’entre nous dessinaient depuis l’âge de cinq ans. Nous avions tous entre 10 et 15 ans d’expérience : et pourtant !

Le pain au chocolat

Jean-François Copé fait partie de ces « People », de ces personnes médiatisées qui sont incontournables. Son CV est long comme le bras.

Député, Porte-parole, Secrétaire d’État, Ministre délégué à l’intérieur, Ministre délégué au budget, Président du groupe UMP, Secrétaire Général de l’UMP, Président de l’UMP, Maire de Meaux, Député de Seine-et-Marne.

Oublions le prix du pain au chocolat. Ici, j’ai envie de ne retenir qu’une seule anecdote, car je la trouve très séduisante.

« Jean François Copé – Jazz au café Lacombe »

Je vous laisse apprécier.

Quelques clefs pour comprendre

Retour à la boutique

 

Informations complémentaires

Poids 5000 g
Dimensions 100 × 100 × 5 cm
Formats et types

Pierre Tomy Le Boucher s’engage à n'imprimer le fichier numérique qu’une seule fois sur toile dans un format unique. Le fichier numérique reste la propriété de l’artiste à des fins promotionnelles et pourra être utilisé dans le cadre de conférences, d’interventions publiques, d’impression de livres, de revues, d'affiches et d'objets publicitaires.