Description
Cèdre haut perché
Tetrapharmacum
(<= 2/11) – Pour s’écarter de la version binaire, il faut rappeler qu’Épicure prône le « Tetrapharmacum » qui se décompose en quatre remèdes : il n’y a rien à craindre des dieux, il n’a rien à craindre de la mort, la souffrance est supportable, le bonheur est accessible. Il ajoute que les dieux vivent dans des intermondes où ils n’ont que faire de la destinée de l’homme.
Si l’on accepte la version binaire et que l’on propose l’affirmation de l’existence d’un Dieu, alors ce postulat sera le fond et la manière de croire en sera la forme. Ainsi, le judaïsme, le christianisme, l’Islam proposent de croire en un et unique Dieu. Ne nous occupons pas ici de la Sainte Trinité des chrétiens, car de toute façon, le père, le fils et le Saint-Esprit participent d’une même essence. Si l’on ajoute à ces religions, les sectes, nous obtenons des formes très différentes de pratiquer sa foi. Comme personne ne connaît la vérité, il est fort probable que les religions inventées par les hommes soient probablement en décalage avec la réalité inconnue. Même si les religions ont de larges points communs, il est évident qu’un grand nombre de pratiquants se trompe peut-être sur la réalité, se trompe sur le fond. Ainsi la forme devient une proposition qui peut être éventuellement inexacte et certains diront mensongère.
Nous comprenons bien ici qu’il est nécessaire de faire la différence entre l’être et le paraître. Même s’il y a d’autres domaines, intéressons-nous aux arts plastiques qui sont le fondement même de mon discours. (4/11 – suite du texte =>)