Description
Grève à la SNCF
(<= 8/11) – La perception des couleurs est donc associée à la structure de l’objet et à son éclairement. Il faut tenir compte de l’individu, que nous pourrions appeler le regardeur à la manière de Marcel Duchamp : « c’est le regardeur qui fait l’œuvre ».
Il y a des petits, des grands, des gros, des maigres, des intelligents, des idiots, des cultivés, des incultes, des riches et des pauvres répartis sur l’ensemble de la planète. Non seulement nous sommes tous différents et en plus certains possèdent des troubles de la vision.
Deutéranopie, myopie, hypermétropie…
Nous nous éviterons de nous attarder sur toutes celles et tous ceux qui sont atteints de myopie, d’hypermétropie et d’astigmatisme, pour ne citer qu’eux. Mais il est difficile de passer à côté des personnes qui ont des troubles de la vue. En effet, certaines sont atteintes d’achromatopsie, de daltonisme, de dyschromatopsie, de deutéranopie. D’autres subissent la deutéranomalie, la protanopie : la liste est longue. Toutes ces personnes ont une vision altérée par un dysfonctionnement de l’œil.
Dans le domaine des arts graphiques, nous connaissons ces troubles, car certains logiciels proposent de modifier les couleurs afin de les adapter à ce type de maladie. Par exemple, la deutéranopie modifie l’image de la façon suivante. Les couleurs claires et moyennes sont plutôt jaunes et les couleurs sombres tirent vers le vert kaki. C’est un peu la même idée que l’on retrouve dans les images sépia, sauf qu’ici, le sépia est plutôt dans des teintes jaunes et vertes. Grâce à certains logiciels, il est possible de modifier le contraste de certaines zones de l’image afin de rendre l’image lisible, voire compréhensible.
Cette méthode est très utilisée dans les graphiques informationnels et notamment dans les camemberts ou des zones côte à côte peuvent paraître identiques faussant les proportions de façon importante.
Parler de couleur et de perception devient vite une gageure. (10/11 – suite du texte =>)